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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 21:17

 

 

 

Eeeeet une de plus ! Rah la grosse phrase de vieux pour commencer cet article ! Bah ouais… Mais d’un autre côté, je ne me voyais pas commencer autrement. Après tout il faut savoir assumer un peu. Ce blog a bientôt onze ans, toutes plateformes confondues. Et puis en plus c’est un blog ! Un truc de vieux les blogs ! Bah oui, mais bon, que voulez-vous… Moi je suis comme ça ; un vieux de la vieille. J’aime bien lire sur Internet. Définitivement ça reste encore le format que je préfère pour collecter de l’information et me cultiver (…dit-il donc alors qu’il ne fait que parler de cinéma. Allez comprendre…) Lire j’aime ça parce que ça me permet de parcourir en travers si je veux, ça me permet de sauter les passages qui nous gonflent, de m’attarder à nouveau dès que je saisis des éléments qui m’intéressent…. Bref, je trouve ça cool d’écrire sur le cinéma. Je trouve ça cool les critiques écrites. Et je trouve ça cool les blogs. Et après tout, si vous êtes là à lire ces lignes, c’est que vous ne devez être en partie d’accord avec ça. Donc oui, quitte à passer pour un vieux con, tant que je trouverais du plaisir à m’exprimer sur le cinéma, je pense que je le ferai par écrit. Alors j’assume. 2017 vient de se finir et – comme j’avais une folle envie de vous en parler – cet article s’est donc dès lors imposé de lui-même.  Alors ouais, c’est vrai, je le fais comme chaque année… « Une vraie routine » vous me direz. Encore un truc de vieux, ça, la routine… Eh bah, vous avez intérêt à aimer le remarques de papy qui répètent sans cesse la même chose les amis, parce qu’entre les radotages et les « c’était mieux avant », vous allez être servis !

 

 

Parce que oui, déjà pour commencer, je vais m’amuser à vous rabâcher les mêmes réflexions que je vous fais tous les ans sur ce que j’ai retenu de cette année. Encore vingt-huit Marvel et autres DC ; encore trente-douze plaidoyers européens pour des causes diverses et variées mais qu’on aura oublié d’ici trois ans ! Et en milieu de tout ça, bah quelques films originaux qui se sont battus en duel dans les quelques salles qu’on leur a laissé. C’est ainsi que l’un de mes coups de cœur de l’année s’est retrouvé exclu du jeu de la distribution (…enfin, coup de cœur « de l’année »… ou bien de l’année précédente selon les points de vue. En tout cas, moi je l’ai vu en 2017.) Ce coup de cœur, c’est Swiss Army Man. Qu’un film comme ça ne trouve pas de salle en France, je trouve que c’est un scandale. Qu’Okja ne sorte pas non plus en France, je trouve que ça aussi c’est un scandale. Certes, je n’ai pas trop aimé ce dernier film, mais quand même : merde ! Des films qui ont cette audace là, qui plus sont réalisés par des gars comme Bong Jung-Ho, eh bah ça ne devrait pas pouvoir se bouffer ce mur de conneries qu’est la chronologie des médias ! Du coup, avec des logiques comme ça – forcément – je me suis retrouvé à aller voir des films qui se ressemblent un peu tous et dans lesquels je ne me suis pas forcément retrouvé. Comme un symbole : s’il n’y avait pas eu un sauveur de dernière minute lors du mois de décembre, je me serais retrouvé avec une année sans un seul film à « 5 étoiles ». Bon, au final, j’en ai donc quand même un, mais sinon mes stats parlent d’elles-mêmes pour ce qui est de mon niveau de satisfaction pour cette année 2017 : 90 films vus en salles. Un seul « 5 étoiles » donc. 15 films à « 4 étoiles ». 18 films à « 3 étoiles ». 24 films à « 2 étoiles ». 20 films à « 1 étoile ». Et (quand-même) 13 films à « 0 étoile »…. Vous voyez ? Je vous l’avais dit que ces stats parlaient d’elles-mêmes…

 

 

Au final, si je devais chercher de la nouveauté, ce serait plutôt du côté de ma propre activité que je devrais fouiller. Je ne sais pas ce que ça donnera sur le long terme, mais je me suis (enfin) risqué à ouvrir un compte sur SensCritique. Quelques-uns d’entre vous m’avez invité à le faire par commentaire ou par courrier. L’effet d’accumulation a fini par me faire franchir ce cap. D’ailleurs, c’est ce qui explique le fait que, depuis août, j’ai un peu délaissé ce blog. (Mon temps libre est assez compté). Je vous avoue que ces derniers mois j’ai passé pas mal de temps sur ce site pour en explorer les possibilités et surtout pour bien m’y installer. Pour le moment, je me contente d’y faire de simples copier-coller de mes critiques d’Allociué, pour les meilleures comme pour les pires. J’ai rempli par mal de sondages pour participer à l’effort collectif (que je trouve super-intéressant) de classement agrégés. Idem, je m’efforce de répondre (et vite) aux premiers commentaires et discussions que SensCritique rend possible pour chaque critique (et j’avoue que c’est surtout ça qui m’a attiré.) Enfin, je commence déjà à me risquer à parler d’autres médias, comme les B.D. ou les jeux-vidéo. Je m’y sens moins à l’aise mais je trouve l’exercice stimulant, donc n’hésitez pas à aller faire un tour sur ma page pour dialoguer avec moi si vous le souhaitez… D’ailleurs, comme au final cette arrivée sur SensCritique fut pour moi mon gros tournant 2017 niveau cinéma (oui, je vous l’avais dit : cette année il va falloir se contenter de peu !^^), ceci explique pourquoi j’ai décidé d’amorcer cet article sous les couleurs de ce site, au risque de faire passer cette page pour le blog obscur d’un groupuscule fondamentaliste de fanatiques de l’Angers-SCO. Mais après tout qu’importe ! Après tout, ce blog a connu pire et il connaîtra sûrement d’autres dérapages visuels du même genre, donc ne nous attardons pas sur ces détails et allons parler de ce que j’ai retenu pour vous concernant cette année 2017…

 

 

 

 

 

 

Top 10

 

 

 

 

 

 

1. Coco

 

Voilà. Le sauveur de mon année 2017, c’est donc lui. Mon seul film à « 5 étoiles ». Le seul film pour lequel j’ai eu un plaisir sans borne ; un vrai bon gros kiff de cinéma. J’avoue, j’en suis presque le premier étonné. J’ai beau avoir déjà adoré de nombreuses productions de ce studio Pixar, je n’attendais pas particulièrement ce Coco avec un grand enthousiasme. Le titre, l’affiche, l’absence d’un grand nom de la firme à la direction du projet… J’en étais arrivé à un point où j’avais oublié ce qui faisait souvent la force de ces films estampés Pixar. Après Vice-Versa je m’étais persuadé que c’était l’originalité et la créativité. Mais avec ce Coco, je viens de me rendre compte que, si la créativité est bien un élément clef d’une œuvre Pixar, plus que l’originalité c’est bien plus la malice qui caractérise le mieux leur cinéma. Ces gars-là, quelque-soit l’auteur, parviennent toujours à dire quelque-chose de malin au travers de leur histoire. Et cette malice, pour le coup, elle se trouve autant dans le script que dans la mise-en-scène. Parce que si on y regarde bien, ce Coco est quand même assez classique dans ce qu’il dit et dans le cheminement qu’il met en place. Pour le coup on a affaire ici à un parcours initiatique tout ce qu’il y a de plus classique pour un héros qui se retrouve tiraillé entre respect des traditions et volonté d’affirmation individuelle (Après tout, le pas très fameux Rebelle nous a déjà fait le coup, tout comme d’ailleurs les beaucoup plus fameux Monde de Nemo, Indestructibles et Cars.) Donc non, en cela, Coco n’a rien de véritablement original. Par contre, cette manière de nous faire cheminer dans cet univers, c’est là pour moi que se trouve le grand art.http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196164.html

Je disais à l’instant que la force d’un Pixar, pour moi, c’était la malice, que ce soit aussi bien dans la forme que dans le fond. A dire vrai, l’irrésistible force de Coco vient justement du fait qu’ici, forme et fond sont en parfaite adéquation. Ce n’est pas nouveau dans un Pixar certes, mais ce n’est pas une raison pour ne pas constater les effets que ça a sur des spectateurs comme quoi. Franchement, sentir que tous les détails ont été pensés et peaufinés pour être cohérents c’est juste un régal. Et si au départ j’ai vécu Coco comme une autoroute confortable, très rapidement c’est devenu pour moi une ligne directe vers l’émotion forte. Car oui, je n’ai pas oublié ce que je viens de vous affirmer à l’instant. Oui, pour moi, la grosse force de ce Coco reste avant tout sa malice. Si je trouve le déroulement de l’intrigue si fort c’est je pense parce que de quelque-chose de simple, Coco arrive à faire quelque-chose de subtil et de sincère. Et franchement, plus j’y réfléchis et plus cette malice me choque. Au fond ce Coco n’avait rien d’évident dans sa démarche. Oser aborder des questions aussi connotées réactionnairement que la famille et les traditions, et savoir en tirer malgré tout quelque-chose d’humaniste qui parvient à concilier tradition et émancipation, c’est quand même sacrément culotté. Rebelle s’était totalement planté là-dedans. Ce seul film démontrait comment on pouvait très vite déraper et que, même dans une logique d’esprit de synthèse, ou pouvait malgré tout justifier sans vraiment le vouloir des oppressions ancestrales. Là, Coco parvient à éviter le piège en faisant en sorte que sa synthèse ne repose pas sur le principe d’une poire qu’on coupe en deux, mais plutôt sur le fait que la discussion et la confrontation peut amener à établir un terrain de compréhension mutuelle où chacun cède parce qu’il gagne et non ne cède parce que c’était son devoir de céder… Toute la malice de ce film est là, et elle fonctionne d’autant mieux que l’expérience sensorielle vient appuyer ce parcours émotionnel là. Avec le recul, je me dis que si Rebelle à permis d’essuyer les plâtres de ce Coco là, alors Rebelle est un moindre mal. Car oui, pour moi Coco est un film – LE film de 2017 – qui a pour moi su concilier forme et fond dans une pure logique de dynamique émotionnelle au service de son propos. Pour moi, ça doit être ça la démarche essentielle d’une œuvre d’art. Et comme Coco a été pour moi le seul film a être parvenu à ça cette année, il me semble donc évident de le faire trôner au sommet de ce top…

 

 

 

2. Message From The King

 

Eh bah ça me fait presque bizarre de mettre ce Message From The King en deuxième position. Bah oui, parce que jusqu’à présent j’avais quand même pour habitude de vous mettre sur mon podium des films qui claquent ; des révolutions cinématographiques ; de sacrées expériences en termes de septième art… Mais bon, c’est justement ça le problème de faire un top qu’avec un seul film « 5 étoiles », c’est que forcément, après la première place, je n’ai plus d’autre claque à vous proposer. Là, avec Message From The King, je vous propose clairement un film classique, fait selon les bonnes vieilles recettes du thriller « vigilante ». Rien de véritablement original. Juste du bon cinéma… Mais bon quand même ! Quel cinéma quand j’y repense !  Bah ouais, parce que je ne vais vous la faire à l’envers non plus : si je vous le mets là ce Message From The King, c’est aussi parce qu’en fin de compte, c’est quand même le film qui – après Coco – m’a le plus botté. Et il a su plus me botter que d’autres films de qualité pourtant plus originaux que lui. Il m’a même plus botté que d’autres films de qualité qui abordaient des thèmes qui me parlent plus que ceux abordé dans celui-ci. Non, décidément il n’y a pas à redire. Au bout d’un moment il faut savoir parler avec le cœur. Ce Message From The King, ça m’a vachement botté, et cela même si c’est un bon vieux classique fait à l’ancienne…

Voyez-vous, quand je prends le temps de bien y réfléchir, je me dis qu’on serait quand même bien bêtes, nous les cinéphiles, d’oublier d’assumer et de vanter le plaisir que l’on prend face aux auteurs qui savent nous la faire comme il le faut, en sachant utiliser avec intelligence tout ce qu’un siècle de cinéma a fini par définir comme des codes efficaces. Pour moi, ce Message From The King, il est clairement dans ce genre de registre là. Dès le départ, j’ai été tout de suite dedans. Un gars est là, posé devant nous, en train de subir un interrogatoire. La douane américaine s’étonne. « Qui êtes-vous M. King ? Vous avez un Visa touristique mais pas de bagages et seulement 500 dollars en poche. Vous êtes sûr que vous êtes là pour faire du tourisme ? » Bien sûr le dénommé King va répondre qu’il n’est là que pour du tourisme, mais nous, spectateurs, nous savons déjà très bien qu’il est venu à Los Angeles pour tout autre chose. Ce genre de démarche est simple, mais elle est tellement efficace. Le film est ciselé pour ne jamais se perdre en détails. Et pourtant, il en livre des choses. Plus qu’un simple film de vigilante, ce film est un regard porté sur une désillusion : la désillusion du rêve américain. Tout fonctionne en jeu de trompe l’œil. Les premiers aspects sympas cachent toujours une dégueulasserie derrière le verni. Au fond, ce King nous est présenté comme un dur qui vient traverser l’enfer à la recherche de ce qu’il veut. Cet enfer on le voit. C’est un enfer d’amertume. Un enfer particulièrement efficace. Le réalisateur, Fabrice Du Welz, a dit que pour ce film on lui avait laissé environ 70% d’autonomie ; précisant que c’était beaucoup pour ce type de cinéma là et qu’au fond il ne s’en était pas trop plaint. Eh bah je confirme. Mis à part une légère débandade sur la fin (avant de conclure brillamment), moi j’ai été conquis par ce film. Un classique certes. Mais un grand classique. Et cela justement parce qu’il est sans prétention, sans fard. Il est sobre. Il se contente de faire le boulot et de bien le faire. Et moi je ne peux m’empêcher d’admirer des films comme ceux là. Car s’il y a du vrai génie à savoir innover, il y a aussi un talent véritable pour préserver et entretenir ce qu’il y a de bon dans tout ce qu’un art a su forger avec le temps. C’est donc pour cela que, sans hésitation – et bien que ça me fasse bizarre – je mets ce Message From The King en deuxième position de ce top…  

 

 

 

3. Get Out

 

A un moment j’ai hésité à le mettre deuxième ce film. C’est qu’il est quand même sacrément malin ce Get Out… Et pour le coup, je le trouve assez original. Beaucoup plus original qu’on pourrait le penser de prime abord d’ailleurs… Alors OK, les codes du thriller horrifique sont ici sollicités sans qu’il n’y ait de quoi s’en étonner tant ceux-ci sont appliqués et respectés avec beaucoup de minutie. En cela je comprends tous ceux qui disent : «  Oui c’est bien foutu mais ce n’est pas non plus transcendant. » J’entends cet argument là. Mais d’un autre côté je pense qu’on ne sait pas forcément saisir la subtilité de ce Get Out parce que justement on se laisse bercer par l’académisme de ses codes. On se dit que puisque les codes sont académiques, alors il ne cherche pas à nous surprendre, si bien que lorsqu’il nous surprend, on ne cherche pas forcément à comprendre pourquoi. On se dit juste qu’il a quelques absurdités ; que sa résolution est rocambolesque… Limite on présente ceci comme des incohérences qu’on excuse alors que non. Moi en tout cas je ne suis pas d’accord. Si on prend vraiment le temps d’y réfléchir, ce film, il est quand même sacrément malin dans ce qu’il dit et dans la manière dont il nous le dit. Et c’est en cela que je vous invite grandement à le découvrir, si bien évidemment ce n’est pas déjà fait…

Get Out peut paraître un film tordu si on ne comprend pas sa démarche. S’il met en place un dispositif académique, c’est justement pour reprendre nos habitudes et les retourner au service d’une démarche différente. Car à mon sens, la démarche de Get Out me semble assez claire. Il ne s’agit pas de simplement nous mettre sous tension, il s’agit clairement de nous faire partager la tension d’une personne discriminée. Or, en nous conduisant sur les pas du personnage de Chris qui se retrouve (in)volontairement pris au piège d’une micro-société qui entend transposer sur lui (puis en lui) un regard sur lequel il n’a acune emprise, on est clairement dans le partage de cette psychose. Et si, à mon sens, cela marche si bien, c’est parce que Jordan Peel a su vraiment gérer la chose de manière très intelligente. Il sait jongler entre tension, humour, dérision et même parfois avec la rupture des codes, pour faire en sorte que l’expérience de cette peur devienne palpable pour nous, spectateurs. En tout cas, moi je l’ai bien palpé. J’ai trouvé la démarche efficace mais surtout vraiment rafraichissante. En cela, le film mérite pleinement sa place sur mon podium…

 

 

 

4. A Ghost Story

 

Dernier film vu au cinéma en 2017... Et dernière bonne claque ! ...Je ne vais pas vous mentir ; j’ai longtemps hésité sur la place que je me devais de lui donner à ce film, et cela justement parce que c’est le dernier film que j’ai vu cette année. J’ai peu de recul sur lui : même pas un mois. Le risque d’être victime de l’euphorie encore fraîche de son visionnage joue peut-être. Mais tant pis. S’il faut changer à l’avenir je changerai. En attendant, je me dois de me plier à mon propre constat. Plus le temps passe, plus ce que je décante de ce film m’enchante. Parce que oui – et ma vision de ce A Ghost Story entre dans cette logique – faire un bilan à chaud ne relève vraiment pas de l’évidence. Je me souviens encore du début face auquel j’ai été assez dubitatif. Certes, il y avait un parti pris formel vraiment séduisant, mais d’un autre côté, j’avais du mal à mettre de la « chair » sous le voile du fantôme qui nous était présenté. A première vue, ce film, il sentait à plein nez le long-métrage qui aurait tout à gagner à devenir un court. Le pire, c’est que tout le début du film m’a confirmé ça. Histoire très simple, illustration sans surprise (du moins scénaristiquement parlant) et surtout plans très longs. Moi, quand j’ai vu l’actrice principale bouffer son assiette pendant des minutes entières en plan séquence, je me suis dit qu’on allait quand même dans une direction que je n’aimais pas… Et pourtant, comme vous pouvez le constater donc, la direction prise m’a finalement plu puisque je place ce film dans mon Top 10 de l’année…

Mais qu’est-ce qui m’a plu, donc, dans ce A Ghost Story ? Comment vous le vendre ? Eh bah à dire vrai, je ne vois rien de plus ou de moins à vous dire que lors de ma critique encore toute fraîche. Ce que je trouve remarquable dans ce film, c’est le fait qu’il parvienne à imposer son rythme lent grâce à un renouvellement habile de ses éléments d’illustration. Petit à petit, le film bascule vers quelque-chose de plus général. Il prend de la hauteur. De la perte d’un être, il contemple la perte de tous les autres. Il contemple la perte d’un moment ; d’un lieu ; d’un monde… Il contemple la perte dans son sens absolu. Ce film devient alors magnifiquement mélancolique. Mais une belle mélancolie. Une mélancolie dans laquelle en tout cas, moi, j’ai adoré me lover. Ainsi, A Ghost Story m’a-t-il fait une proposition de cinéma et de philosophie que j’ai trouvée remarquable. Elle est remarquable au sens littéral du terme parce qu’elle est – je trouve – singulière. Alors après, peut-être que – oui aussi – cette proposition de cinéma me parle aussi énormément parce qu’on aborde des sujets sur lesquels je suis très sensible : la disparition, la mort, l’anéantissement… De ce fait, c’est aussi peut-être pour cela que j’ai fini par accepter son début un brin trop « artie » alors que je ne l’aurais peut-être pas accepté pour d’autres. En tout cas – peut-être ou peut-être pas – le résultat est là. Ce film je l’adore, et je suis très fier de le faire siéger à cette quatrième place de mon classement…

 

 

 

5. Brimstone

 

Je viens de vous dire au sujet d’A Ghost Story que c’est un film qui a clairement bénéficié d’une maturation positive avec le recul. Eh bien sachez que ce n’est rien à côté des progrès que ce Brimstone a fait dans mon estime depuis sa sortie. De tous les films que je vous propose dans ce classement, celui-ci est sûrement que j’ai le plus souvent réévalué à la hausse au cours de l’année. Parce que oui, je vous l’avoue, au premier visionnage, il m’a fait souffrir ce Brimstone. Et quand je dis « souffrir », ce n’est pas une souffrance de cinéphile, mais plus une souffrance humaine. Techniquement – et je prends ce terme au sens très large, y incorporant notamment l’écriture – ce film m’a tout de suite brossé dans le sens du poil. Tout s’enchaîne de manière très propre et signifiante. C’est un cinéma très rigoureux mais qui est vraiment pensé pour être à fleur de peau ; pour saisir chaque instant de douleur et de cruauté qui va nous être exposé. Donc non, ce n’est clairement pas le cinéphile que je suis qui a été heurté par ce Brimstone. Au contraire, même au sortir de la salle c’était une qualité que je n’avais pas pu lui renier : Brimstone était sûrement le film le plus accompli que j’avais vu jusqu’à présent au cours de cette année 2017, et le pire, c’est qu’il l’est peut-être même encore… Seulement voilà, c’était un fait, au sortir de ce film, j’étais mal… Très mal même… Et à dire vrai, ce n’est qu’en parvenant à surmonter ce qu’est aussi Brimstone qu’on peut vraiment apprécier toute la beauté et la force de ce film. Et ce qu’est Brimstone, pour moi, c’est avant tout un film cruel. Un film sans concession…

Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas forcément le genre de gars qui apprécie les tableaux désabusés. Même si je ne fais pas forcément parti des gens optimistes et confiants dans le genre humain, je reste attaché à l’idée que même dans les moments les plus durs et les cas les plus désespérés, on peut trouver quelque-chose de beau et de tendre, et que par conséquent il y a toujours quelque-chose à sauver. Eh bah Brimstone, pour le coup, ce n’est pas vraiment de cette tonalité là. Alors certes, Brimstone est capable de voir la petite pincée de beauté et de tendresse qu’il y a dans un monde cruel et brute, mais s’il le fait c’est pour mieux le prendre, l’éprouver et le détruire. C’est sans concession. C’est de l’acharnement. Et donc du coup, pour des spectateurs comme moi, c’est très éprouvant. Du coup, oui, moi des films comme ça, ça me brasse, et je n’en ressors pas très bien. Mais d’un autre côté, force m’est de constater trois choses. Primo, je suis resté connecté émotionnellement au film jusqu’au bout. D’habitude, quand c’est trop dur ou que je juge ça inutile, je décroche et je me mure. Là je ne l’ai pas fait. Donc d’une certaine manière, je trouve que c’est déjà le signe que quelque-chose d’intéressant se passe dans le film et dans sa manière de traiter sa question. Secundo, cette émotion suscitée par Brimstone, elle m’est restée et elle n’a jamais cessée de mûrir. Ce regard sur ces personnages et cette période me hante. Ce qui nous est dit de ce monde et de la manière qu’a eue l’héroïne de s’y confronter aussi. Et enfin, tertio, surtout, je trouve que ce film est finalement incroyablement lucide dans ce qu’il a décidé de faire, surtout en 2017. En cette période où on cherche à « anachroniser » au maximum le passé pour que celui-ci corresponde à nos nouvelles mœurs – au point de voir des films comme « Jane Got A Gun » ou « Les sept mercenaires » – voilà un film qui remet quand même les choses au clair. Oui, l’Ouest américain au XIXe siècle était une période trash faite de violence, d’instabilité de de fanatisme. Et oui, il y avait bien des femmes ; et si – oui encore – il convient d’en parler ; par contre – non – on ne va pas vous mentir ce que c’était d’être une femme à cette époque là. Les femmes de l’époque n’étaient pas des Natalie Portman armées de gros calibres prêtes à tout pour défendre leurs droits. Non. Les femmes, à cette époque là, c’étaient des gens qui morflaient sévère, sans interruption, et sans grande chance d’y échapper. Alors oui, c’est cru, c’est sec, c’est dur. Mais c’est juste, salutaire et puissant. Cette vision du monde me marque à la peau. Donc, rien que pour cela, Brimstone est un film que je suis ravi d’avoir vu ; que je reverrai peut-être ; et que je vous conseille bien évidemment de voir…

 

 

 

6. Barry Seal : American Traffic

Bah oui mesdames et messieurs ! Barry Seal dans mon Top 10 et en sixième position ! Je dis « Bah oui ! » parce que je ne sais pas pour vous mais pour moi, quand je l’ai vu sortir ce film, je l’ai tout de suite identifié à un banal film d’action américain dans lequel on ne ferait que voir Tom Cruise en train de faire des cascades en moto sans casque. Et pourtant, ce n’est tellement pas ça Barry Seal ! Franchement, à tous ceux qui parmi vous ont mis ce film de côté parce qu’ils s’imaginaient qu’il ne pourrait rien avoir d’extraordinaire, révisez votre jugement. Alors après, je ne vais pas non plus vous dire que Barry Seal c’est le nouveau Citizen Kane et qu’il réinvente totalement les codes du cinéma. Non. Par contre, je pense ne pas me tromper en disant que par ce film, Doug Liman est quand même vraiment parvenu à satisfaire un certain nombre d’exigences cinématographiques qui sont loin d’être anodines…

En gros, si je devais vous présenter convenablement Barry Seal – pour ce qu’il est et pour ce que j’en ai perçu – je dirais que c’est avant tout un bon « rise and fall » tout ce qu’il y a de plus classique. Seulement voilà, à cette base certes efficace mais déjà vu mille fois, Doug Liman est parvenu à apporter des ajustements qui, à mon sens, boostent totalement le concept. Tout d’abord il y a des ajustements de forme que je trouve vraiment malins. Parce que l’ami Doug sait justement que les codes sont connus, il s’appuie dessus pour expédier tous les moments attendus afin de ne s’attarder que sur les moments où l’histoire se singularise vraiment. Ainsi, grâce à ce dispositif, on se retrouve rapidement avec un film très énergique, très dense, et qui parvient à focaliser sur l’essentiel. Et l’essentiel de ce Barry Seal, c’est qu’à mon sens, il symbolise à lui tout seul l’Amérique des années 80, c’est-à-dire cette Amérique « Fuck Yeah » de l’époque Reagan. On ne réfléchit plus. On n’analyse plus rien. On pense à l’efficacité au plus court terme. On s’adapte en cas de besoin. Et si tout dérape… Eh bah on s’adaptera encore ! Tout part en sucette dans ce film et presque personne ne semble s’en foutre. C’est normal : c’est la force et la magie de l’Amérique semblent penser les gens… Eh bah ouais. Justement. En cela, ce film est vraiment magique. Savoir capter cette absurdité dans un espèce d’élan foutraque et nerveux, je trouve ça brillant. Et dire qu’il y a des films qui vont essayer de nous expliquer les choses sur un ton sentencieux et via des illustrations molles alors que ce Barry Seal parvient à tout nous dire avec pêche et efficacité ! Non, décidément non, pour moi il n’y a pas à redire : ce Barry Seal est vraiment pour moi l’une des grosses réussites cinématographique de l’année.

 

 

 

7. Mother !

 

Vu deux fois, quasiment coup sur coup. C’est même d’ailleurs le seul film de cette année qui a eu le droit, me concernant, à un revisionnage en salle obscure. C’est vous dire si ce film m’a trifouillé les tripes ! Et pourtant, malgré le fait que cette année 2017 soit plus pauvre que les autres années, ce Mother ! de mon chéri d’Aronofsky finit dans la deuxième partie de ce Top 10. …Pourquoi ? Eh bah encore aujourd’hui parce que je reste frustré du fait que ce film soit un si gigantesque bordel. Et si bordel il y a, c’est encore la faute à sa bigoterie sans vergogne. Non pas qu’elle n’apporte rien, loin de là. Mais bon, j’ai beau retourner le truc dans tous les sens, ce machin prend quand même beaucoup de place par rapport au reste et a du mal à se connecter avec le reste de l’intrigue. Alors soit il aurait fallu ne faire qu’une allégorie religieuse et on l’aurait prise pour ce qu’elle est, soit il aurait fallu mettre de côté tout ça, comme dans Requiem For A Dream ou Black Swan, et ainsi donner sa véritable place au traitement des autres thématiques présentes dans ce film comme le vampirisme artistique, voire même le vampirisme masculin tout court. En cela, ce côté bicéphale totalement bancal fait qu’à mon deuxième visionnage, je n’ai jamais cessé de naviguer entre fascination et frustration…

Bah oui, en gros c’est le deuxième visionnage qui a posé chez moi mon bilan « définitif » pour ce Mother ! car lors du premier visionnage – je ne vais pas vous mentir – j’ai fait un magnifique déni de la réalité : j’ai totalement occulté l’aspect religieux au profit de ce que je voulais voir. D’ailleurs c’est fou, parce qu’en ressortant, je ne savais pas vraiment comment distiller mon impression et – triste expérience pour un cinéphile ! – ce fut en regardant la critique de Durendal que j’y ai vu plus clair. Alors certes, quelques-uns m’ont écrit depuis pour me dire que l’ami Dudu n’avait pas eu grand mérite à lire ce qui avait déjà été dit explicitement par Aronofsky lui-même… Mais quand même ! Le fait était que Durendal avait raison et que ma vision de l’œuvre était désormais changée. Oui : Mother ! est une œuvre bancale, et le deuxième visionnage me la confirmé… Et pourtant, au final, je le mets quand même dans mes meilleures expériences ciné de l’année. Pourquoi ? Bah parce que c’est un film d’auteur tout simplement. Un VRAI film d’auteur ! Qui plus est le film d’un auteur que j’adore. Je n’arrête pas de pester sur le fait qu’on voie aujourd’hui des films de plus en plus lisses, eh bah là ce n’est clairement pas le cas de ce Mother ! Ce film est un truc qui m’a vraiment pris aux tripes. Et malgré le fait que je ne sois vraiment pas fan des mythologies abrahamiques – et c’est FORT peu de le dire – j’ai quand même était sensible à tout ce dispositif sensoriel qu’Aronofsky a mis en place pour nous faire entrer dans cette expérience là. Et à dire vrai, c’est justement face à ce genre de démarche que je redécouvre tout le pouvoir du cinéma et de l’art en général. Bien que je ne sois pas client et que je ne partage pas ses vues, j’ai quand même adoré plonger dans les méandres de cet esprit tourmenté. Ça c’est de l’expérience. Ça c’est du cinéma. Donc en cela, Mother !, je recommande quand même chaudement…

 

 

 

 

8. Au revoir là-haut 

Un seul mot pour vous recommander ce film : « Dupontel. » Je ne sais pas vous, mais moi j’adore Dupontel. Je considère que c’est l’un des rares auteurs en France qui sache encore proposer quelque-chose d’intéressant en terme de cinéma. Voir un film de Dupontel sortir, pour moi c’est forcément une promesse. C’est une promesse d’audace. C’est une promesse d’émotion. C’est même la promesse d’un certain jusqu’au-boutisme. Alors peut-être que certains qui me connaissent – et qui savent mon amour pour le grand Albert – pourraient s’étonner de constater que cet Au revoir là-haut figure juste derrière le Mother ! d’Aronofsky alors que j’en disais qu’il était imparfait. Eh bah oui, je comprends que ça vous surprenne. Mais à dire vrai, il y a un sens à cela. Pas que cet Au revoir là-haut soit un film génial mais bancal comme je pouvais le dire pour Mother !. Non. Je dirais plutôt qu’il y a une certaine sagesse dans ce film de Dupontel qui ne colle pas toujours avec son côté dynamiteur ; une sagesse qui pourrait s’expliquer par le fait qu’il adapte au cinéma une œuvre qui n’est pas la sienne. C’est ce qui fait que je garde – encore aujourd’hui – le sentiment d’une œuvre émoussée ; une œuvre à moitié achevée. Mais bon, au-delà de ça ne nous mentons pas non : derrière les quelques regrets il y a quand-même énormément de satisfactions. Au revoir là-haut reste avant tout une œuvre généreuse qui tente beaucoup de choses – et surtout le plus beau de tout – elle tente l’émotion.

Alors j’ai bien conscience que, quand on parle d’émotion dans une œuvre, on peut parler de milliers de choses bien différentes. Moi, quand je pense au cinéma de Dupontel, je pense à cette émotion aisément accessible ; celle qui touche aux choses universelles ; celle qui peut vous refiler les larmes aux yeux. Pour parvenir à générer ce genre d’émotion, il ne faut pas avoir peur de jouer avec tous les artifices que nous offrent le cinéma. Il faut jouer de la situation mise en place, de ce que suggère l’image, de ce que souligne le son… Or ça, dans le cinéma français, j’ai l’impression que c’est devenu tabou. Et ce tabou là, le cinéma de Dupontel s’en affranchit en permanence. Or, pour le coup, cette recherche complexe de l’émotion simple, je trouve qu’elle foisonne dans de nombreux aspects de cet Au revoir là-haut. Elle passe par un amour des visages, une science des non-dits, un désir d’aborder les choses frontalement… En cela, Au revoir là-haut contient tout ce que j’aime dans le cinéma. C’est un cinéma franc, direct, généreux… Alors oui, il est parfois sage ou maladroit, mais il n’empêche qu’il y va. Et moi, ça, dans le cinéma, j’adore…

 

 

 

9. A Beautiful Day

 

Encore un film qui aurait pu ressembler à n’importe quel autre film mais qui – en définitive- propose vraiment quelque-chose que je trouve d’assez unique… Certes, on connait les codes auxquels ce A Beautiful Day nous confronte. Par contre, j’avoue que la manière avec laquelle le film décide de composer avec ces codes m’a séduit. Mieux, cette manière m’a conquis. Ça m’a conquis parce qu’au fond, je n’ai pas pu m’empêcher de vivre cet A Beautiful Day comme une sombre navigation dans un esprit meurtri. J’ai trouvé dans cette œuvre quelque-chose qui était très à fleur de peau. Quelque-chose en équilibre entre le désir de poursuivre le combat d’un côté et de l’autre l’irrésistible appel du vide. Alors certes, la forme pourra paraître confuse pour certains parce qu’on ne sait pas trop vers quel type de genre le film veut s’orienter. Mais au final je trouve que cette confusion apporte un gain indéniable. La confusion apporte de l’incertitude. On ne sait pas vraiment à quel niveau de perdition est ce gars. Et le fait qu’on soit perdu avec lui – et que du coup on ne sait pas trop vers quoi le film va s’orienter – cela donne à cette œuvre un vrai pouvoir de captation.

Mais bon, l’un dans l’autre, on aura pouvoir s’égarer dans les codes, je pense que malgré tout il aura un aspect de cette forme qui ne fera jamais défaut, de la première à la dernière minute, c’est la très belle inventivité de Lynne Ramsey à la réalisation. Franchement, c’est un régal. Il y a des idées partout. Parfois c’est juste malin. D’autre fois c’est carrément poignant. Moi ce que j’ai aimé, c’est que dans ce film, on n’est jamais vraiment à l’abri de se laisser prendre par un moment délicat comme par un moment cru. En cela l’ensemble prend une remarquable cohérence et je trouve que, pour le coup, ce A Beautiful Day s’en sort vraiment bien. Un coup de cœur donc, comme le reste. Moi en tout cas, je me suis vraiment régalé…

 


 

10. Baby Driver

 

Que ce fut difficile de trancher pour définir qui allait fermer ce Top ! C’est qu’il y avait encore une belle liste de prétendants ! Mais bon, ce sera donc ce Baby Driver d’Edgar Wright. J’aurais pu privilégier le mérite qu’à eu Split de vouloir creuser le sillon de son propre genre. Ou bien j’aurais pu privilégier The Last Girl pour sa manière très inventive de chercher à redynamiser son genre. Mais finalement donc, entre l’audace et l’innovation, j’ai décidé de valoriser… la maestria. Parce que oui, pour moi c’est bien cela qui caractérise le mieux ce Baby Driver. Ce film est une sorte de gigantesque exercice de style au service du souffle, de l’énergie et du plaisir brut. Alors c’est vrai : je ne suis d’habitude pas forcément super fan des exercices de style. Mais bon, je n’en suis pas à une contradiction près, surtout quand je prends la peine de repenser aux émotions que m’a refilé ce film…

Alors oui, après c’est vrai que je ne le trouve pas parfait ce film. Je trouve notamment qu’il a le malheur de ne pas trop savoir tenir la longueur. Idem, avec le recul, Jamie Foxx tombe vraiment dans ce film comme un cheveu sur la soupe. (Et je ne parle pas du personnage de Jamie Foxx hein… Je parle de Jamie Foxx lui-même ! A aucun moment je n’ai vu quelqu’un d’autre que l’acteur et jamais je n’ai réussi à le prendre comme un personnage. Comme quoi…) Pourtant, l’un dans l’autre, ce film décoiffe juste. Il est d’une générosité sans borne. Et s’il a l’air de ne rien dire, pour moi il en dit quand même pas mal, surtout si on décide de le comparer avec ce grand frère dont il semble s’inspirer : Drive. Là, ou le film de « NWR » trouve une certaine beauté dans la noirceur et une maitrise presque métrique du drame, Baby Driver semble lui répondre qu’un drame peut être aussi beau – si ce n’est plus – en étant davantage joyeux, insouciant et presque déjanté. Moi en tout cas, cet esprit là, il me parle beaucoup. Du coup, quel plus bel étalon pour fermer la marche de ce Top 10 ?...

 

 

 

La deuxième partie de ce Meilleur de 2017, c'est ici !

 

 

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