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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 12:28

 

 

...la suite.

 

La suite de ce « Meilleur de 2018 » plus d’un mois après la première partie ?! Mais bien évidemment que j’assume parfaitement ! ...Bah oui, désolé, mais comme je vous l’avais dit précédemment, le temps libre se fait de plus en plus rare ces derniers temps, donc je vais profiter de ce petit moment de disponibilité en pleine vacances d’hiver pour entretenir les bonnes vieilles habitudes. Au-delà du Top10, il y a plein d’autres choses qui méritent l’intérêt donc explorons tout ça ensemble, mes ami(e)s !

 

 

 

 

 

 

Quelques autres films qui méritent le détour…

 

 

La mort de Staline

Il n’a pas fait l’unanimité dans mon entourage ce film mais moi, de mon côté, je persiste et je signe : j’ai beaucoup aimé La mort de Staline. C’est vrai qu’il se positionne sur un angle assez délicat ce film d’Armando Iannuci. D’un côté il prend un sujet très rude et délicat à traiter, et de l’autre il adopte le ton léger d’une comédie théâtrale à l’anglaise. Et c’est peut dire que, dans cette logique là, cette réalisation très classique et sans éclat vient renforcer l’effet de contraste. Ce décalage, je peux entendre qu’il surprenne, mais moi c’est justement ce que j’ai adoré dans cette Mort de Staline. Tout tourner au ridicule – ne rien prendre au sérieux – c’est finalement le meilleur moyen de rendre hommage à ce qu’était devenue l’URSS à la fin du petit père des peuples : une farce cruelle mais drôlement absurde.

 

 

Burning

Encore un film qui n’a pas convaincu tous mes amis adeptes de cinéma coréen. L’ami Coxwell notamment – grand connaisseur du pays du matin calme – lui reproche par exemple son aspect factice, forçant son intrigue et ses personnages à rentrer dans des modèles occidentaux afin qu’ils puissent mieux séduire le spectateur petit-bourgeois européen… Eh bah écoutez, je dois être un spectateur petit-bourgeois européen lambda dans ce cas, parce que moi, ce Burning, il m’a beaucoup plu. Je trouve que ça sait parler sobrement et délicatement de ce que c’est une passion amoureuse. Et comme en plus ça le fait dans le décorum cotonneux d’une certaine forme de cinéma sud-coréen, moi ça m’a  séduit plus que jamais…

 

 

Game Night

Bon… On ne va pas se mentir : je ne vais pas vous dire que Game Night est un chef d’œuvre d’humour qui renouvelle totalement le genre. Non c’est sûr… Mais bon, que voulez-vous, on ne se refait pas : moi je me suis gentiment poêler du début jusqu’à la fin. Rien de véritablement neuf. Pour qui a déjà vu des films comme Comment tuer son boss il n’y aura aucune surprise. Mais bon, si vous êtes comme moi fort client de ce genre de films, sachez que ce Game Night existe. C’est toujours bon à savoir… 

 

 

 

 

 

 

Quelques moments qui méritent qu’on perde deux heures pour eux :

 

 

Les moments de tournage dans

A Disaster Artist

Je lui en veux un peu à ce film, parce qu’il tient là un sujet en or et – malheureusement – je trouve qu’il n’en tire pas son plein potentiel. De mon point de vue James Franco n’a clairement pas su trouver le ton juste pour amorcer son intrigue et présenter tous les moments en dehors du film. Musique guimauve et forme proche des séries TV stéréotypées ? Ah mais non mec ! Quand tu parles de Tommy Wiseau tu n’as pas besoin d’en rajouter ! La forme naturaliste s’imposait largement ! Là on est carrément dans du docu-fiction ; de la reconstitution. Wiseau est à lui seule une fiction à part entière : pour le coup ça se justifiait pleinement de s’effacer face au sujet… Et c’est d’ailleurs ce qu’il fait dès qu’on rentre dans les moments du tournage de The Room. C’est clairement le meilleur moment du film parce que justement, à partir de ce moment là, la réalisation stoppe tous ses effets de manche. Ne reste que ce qu’il s’est passé sur ce tournage là et c’est… juste… Woh ! Rien que pour cela, ce A Disaster Artist doit être vu. Et comme, fort heureusement, Franco a su bien articuler l’ensemble de son métrage sur ce moment-clef, il en devient plus que regardable, sachant grimper en intensité et en qualité jusqu’au final. Donc bon, même s’il n’est pas un grand chef d’œuvre, ce film regorge suffisamment de bons moments pour mériter le détour…  

 

 

L’introduction et la conclusion

d’Annihilation

Ce film avait tout pour être un grand chef d’œuvre, que ce soit pour sa proposition formelle assez dingue que pour atmosphère et son propos envoutant. Seulement voilà, il a fallu qu’il y ait ce long segment au milieu qui ne sert à rien : une sorte de survival horror qui ne semble être là que pour générer un suspense et une tension qui n’avaient pas lieu d’être… Mais bon, malgré cette tumeur centrale vraiment problématique, restent donc cette introduction et cette conclusion qui condensent à elles seules tout ce que le film a de meilleur. Donc bon, même si je l’adore pas ce film, j’avoue que je le considère comme une étape presque indispensable pour cette année 2018 tant il a su poser quelque-chose qui a indéniablement le mérite d’exister.

 

 

Jennifer Lawrence nue dans

Red Sparrow

« Rah ! Bouh ! Le gros satyre ! Il nous conseille un film juste parce qu’a un moment on voit les gros boobs de Jennifer Lawrence ! Pervers ! Salaud ! Ennemi de la cause féministe ! » Oui oui… J’entends que, présenté comme ça, l’invitation que je vous fais pour aller voir Red Sparrow n’a pas l’air d’être vraiment de nature artistique. Et pourtant… La poitrine nue de Jennifer Lawrence dans ce film n’a vraiment rien d’anodin. J’ai même envie de dire que c’est tout le sujet de ce film, pour ne pas dire sa raison d’être. En effet, en le 31 août 2014, l’actrice a qui tout souriait à cette époque se retrouvait victime d’un hacking faisant se déverser sur la toile des photos personnelles d’elle totalement nue. Un acte violent face auquel la fraichement oscarisée Jennifer s’était sentie dépossédée de son corps, à raison. Avec le recul, ce Red Sparrow apparait comme une réponse. Au-delà de choisir volontairement de dévoiler son corps à l’écran, le film est une véritable métaphore de toute cette histoire là. Bien que maladroit et limite racoleur au départ, Red Sparrow révèle vite le vrai fond de sa démarche : comment se réapproprier son corps quand on a décidé de vous en déposséder ? Comment renverser les rapports de force et de faiblesse ? Comment faire de mauvaise fortune bon cœur ? Du coup, oui, cette scène de nudité, dans le contexte de l’actrice mais aussi dans le contexte de cette intrigue de fiction a quelque-chose de fort et de cinématographiquement signifiant. Donc oui, moi ça j’aime… (Et puis oui, bon, c’est vrai : j’aime aussi regarder les boobs de Jennifer Lawrence dès qu’elle accepte de les montrer ! Voilà c’est dit ! Lynchez-moi !)

 

 

Les cartes postales de

Dilili à Paris

Comme souvent  chez Ocelot, l’un des principaux attraits de son film est sa patte inimitable et très graphique pour brosser des peintures assez incroyables. Pour ce Dilili, c’est un procédé de peinture sur photo qui est utilisé. Moi ça m’a séduit. Le film regorge de cartes postales assez séduisantes, ce qui permet une belle balade dans le Paris de la Belle époque… Dommage qu’au final, l’intérêt du film ne se limite qu’à ça…

 

 

L’esthétique globale de

Mutafukaz 

Autre film français, autre audace esthétique : ce Mutafukaz. Beaucoup de choses sont tentées dans ce film, aussi bien dans l’atmosphère générale que dans la mise en scène. Il y a là-dedans pleins d’influences qui se percutent : d’Akira à GTA. Manque de pot, comme pour Dilili, au-delà du pari technique, je n’ai pas trouvé l’intrigue très polichonne, pas plus que le propos. Mais bon, vous voilà prévenus. A voir donc comme une curiosité…

 

 

Les morceaux musicaux dans

Bohemian Rapsody

C’est le film le plus fainéant du monde en termes d’écriture mais bon… Plein de morceaux de Queen passé à bloc dans une salle de cinéma bien équipée peuvent pleinement justifier cette intrigue plate et diluée dans les conventions les plus basiques du biopic. La preuve, sur moi ça l’a quand même fait au final…

 

 

L’introduction de

Sale temps à l’hôtel El Royale

Un film qui fournit un paquet de belles promesses, aussi bien en termes de fond que de forme, mais qui s’écroule durant toute sa seconde partie, faute à un manque cruel de rigueur et de cohérence… Mais bon, juste pour le plaisir de l’illusion fournie lors de sa première moitié, ça peut justifier qu’on y risque une soirée…

 

 

Les deux premiers segments de

La ballade de Buster Scruggs

Les films à sketchs – pour appeler ça vulgairement – moi ça ne me botte que très rarement. La raison est simple : j’y vois toujours les mêmes problèmes. Inégal intérêt des histoires racontées. Ruptures de rythme. Manque de cohésion de l’ensemble… Malheureusement cette Ballade de Buster Scruggs colle totalement à ce schéma là. J’ai adoré les deux premiers segments et puis après… c’est la débandade. M’enfin bon. Pour peu que vous ayez Netflix, rien ne vous empêche de regarder ces deux segments là et puis ensuite de passer à autre chose… Donc pourquoi pas… 

 

 

 

 

Les plans de l’année :

 

 

1. Churchill dans l’ascenseur dans

Les heures sombres

(désolé, je n’ai pas trouvé de moyen d’illustrer ce plan)

C’est marrant, mais quand je l’ai vu ce plan, je l’ai certes trouvé malin, mais jamais je n’aurais imaginé que je le désignerai comme étant mon plan de l’année. Ce seul film regorge tellement de plans emblématiques – de ce plan large final sur la Chambre des communes à ce moment où Churchill doit claquer une porte pour empêcher à la propagande nazie de se propager – qu’en comparaison de tous ceux-là, ce banal plan de Churchill montant dans un ascenseur pourrait presque paraître anecdotique… C’est vrai. Seulement voilà, me concernant, c’est sur ce plan ; sur ce « Ah tiens c’est malin cette petite idée » que s’est finalement cristallisé tout mon ressenti sur ce film. Ces heures sombres, c’est toute une série de bonnes petites idées qui s’emboitent merveilleusement les unes les autres et qui savent chacune d’entre elles traduire la mécanique de ce petit bijou d’orfèvre cinématographique. C’en serait presque génétique : une seule cellule contient à elle seule toute l’ADN de l’œuvre. Or, cette cellule que j’ai décidé de mettre en avant, je l’aime justement parce qu’elle est très maligne, mais qu’elle se cache malgré tout au milieu de tout ce bel ensemble. Quel est ce plan ? Un moment fugace, de quelques secondes, où Churchill, le corps fatigué, décide de prendre l’ascenseur pour rejoindre ses quartiers personnels. Et ce seul plan dit plein de truc à lui tout seul : la solitude de l’homme ou bien encore le fait qu’il soit à l’étroit au beau milieu de ces pesanteurs institutionnelles. On pourrait aussi y voir la figure d’un héros des temps anciens – un Batman avant l’heure – qui se doit de passer par un ascenseur dérobé pour passer de son identité de héros à celle du simple humain. Mais surtout, ce plan vient s’inscrire dans l’analogie globale que ce film passe son temps à filer. Churchill est un homme de théâtre. La politique est sa scène. Et quand Churchill prend cet ascenseur, il est comme cet acteur qui rejoint ou quitte la scène grâce à cette mécanique de coulisses. Ce plan n’a l’air de rien mais il montre comment, sur ce petit point de détail, Joe Wright a décidé d’apporter un soin méticuleux à chaque élément de son œuvre. Donc oui, pour moi ce plan est vraiment le plan de l’année…   

 

 

2. L’errance de Jeff dans

Moi, Tonya

Franchement, j’ai hésité à le mettre premier ce plan tant c’est celui que je trouve – de loin – le plus élaboré de ce que j’ai vu durant cette année 2018. Seulement voilà, c’est encore un plan-séquence et ça commence à faire quelques années d’affilée que je décide de mettre des plans-séquences à l’honneur. Du coup tant pis pour celui-là ! Mais en fin de compte le résultat est le même. Ce seul plan peut justifier à lui seul le visionnage de ce film au fond bien sympa qu’est I, Tonya. Il succède à un enchainement rapide illustrant la répétition des violences conjugales subies par Tonya jusqu’à ce qu’elle dise : « Je demande le divorce… » Et là – bim – plan fixe sur le visage de Jeff sonné et la caméra qui se met progressivement à fuir. Elle cherche la sortie, passant d’une pièce à une autre. Dans chaque pièce se trouve Jeff, d’abord en s’énervant sur son téléphone, puis accablé au pied d’un mur, tout cela jusqu’à ce que le cadre se mette à fuir de la maison… Ce petit plan-séquence, sur fond de Goodbye stranger coulisse à merveille avec tout ce qu’est sensé suggérer ce moment de pivot. Ça y est, Tonya trouve une forme de liberté, de souplesse, de respiration. Du coup le montage saccadé laisse sa place à une évolution fluide du cadre. Et franchement, dans la rythmique du film, ça se ressent… Bref, cette idée de plan, c’est juste un bijou… Bravo à l’ami Gillepsie… 

 

3. Apollo 11 fendant le ciel dans

First Man

Il a beau ne pas être placé parmi les premiers du Top 10 ce First Man, il n’empêche que techniquement parlant il fut pour moi ma grosse claque formelle de l’année, égalité avec Les heures sombres. Et un peu comme pour le film de Joe Wright, j’aurais pu en choisir une bonne vingtaine de plans dans ce film tant l’œuvre de Chazelle et riche et dense. Et puisqu’il me faut vous en choisir un, j’ai donc choisi celui qui s’affiche juste ci-dessus : la fusée Apollo 11 fendant le ciel juste après son décollage. Vous allez me dire «  Mouif… Jolis effets de lumière mais après ? » et pour le coup, vous auriez raison. En lui-même ce plan n’est rien. Mais par contre, dans sa façon de s’insérer dans toute la séquence de décollage, ce plan est celui sur lequel j’ai repris soudainement ma respiration. La tension était montante et le compte à rebours lancé. Les yeux bleus de Neil regardait cet œil solitaire couleur de mort qui le dévisageait de tout là-haut tandis que les vibrations se font de plus en plus sentir. « Ignition ». Les réacteurs s’embrasent. Les vérins tremblent. Les flammes vaporisent l’eau. Flash lumineux. La grande colonne d’Apollo 11 commence à s’élever au milieu du brasier incandescent. Et là, sur une relance du thème musical : ce plan. On n’est plus à l’échelle de l’humain. On est à l’échelle de l’espace. Cette vaste explosion n’est plus qu’une petite étincelle. Ce vaste vaisseau qu’une brindille qui entend atteindre le firmament. Ce changement d’échelle a créé chez moi comme une sorte de dépression ; une reprise de souffle. Ce plan tombe pile poil au bon moment : montrant ce qu’il faut au moment où il faut le montrer… Du grand art.

 

 

 

 

La bande originale de l’année :

 

 

First Man

Composée par Justin Hurwitz

 

Comme l’an dernier, je ne me risquerai qu’à une seule proposition pour cette année tant il n’y a pas photo. Ce n’est pas compliqué : cette B.O. de First Man est la seule qui, me concernant, a su tout d’abord me saisir positivement pendant le visionnage du film (Bon je triche un peu sur ce point , parce qu’il y a aussi l’Insulte qui a su me faire cet effet là…), mais c’est aussi la seule qui m’a à ce point captivé à la réécoute hors du film (…et là par contre, l’Insulte ne pourra pas en dire autant.). Et franchement elle déboite cette B.O. de Justin Hurwitz. Elle sait faire ce que beaucoup de B.O. ne savent plus faire : se poser comme un élément identitaire fort du film, se distinguer du reste par des thèmes franchement identifiable, devenir un instrument de narration central de certaines scènes… Les pistes qui me parlent sont tellement nombreuses qu’en général je suis dans l’obligation de tout écouter d’un bloc. Et il y a quand même de tout là-dedans ! Entre les cordes douces et minimalistes de Karen d’un côté, aux modulations très « ufoïsantes » du thémérine de Quarantine, en passant par des moments plus épiques et « blockbusteresques » comme les incroyables pistes Apollo 11 Launch et The Landing : cette bande-originale est une incroyable mine d’or en termes de diversité et de richesse. Rah ! Il y avait longtemps qu’on ne m’en avait pas sorti des comme ça ! Un vrai régal !

 

 

 

 

Les personnalités de l’année :

 

 

1. Joe Wright

2. John Cameron Mitchell

3. Damian Chazelle &

    Justin Hurwitz

5. Stephano Sollima

Comme pour l’article dédié à 2016, je n’irai pas au-delà de cinq personnalités cette année au lieu des dix habituelles. Désolé : pour le coup ce n’est pas la flemme ou l’envie de faire les choses vite. Non, c’est juste que je trouvais pas grand-monde. Les seuls noms qui me sont venus spontanément sont ceux-là. Joe Wright pour commencer. Forcément. C’est quasiment inévitable chez moi : l’auteur de mon film de l’année est souvent au sommet du podium. Il ne fera pas exception. C’est d’autant plus logique que pour moi, la découverte de Joe Wright fut vraiment une découverte qui s’est faite sur cette année là ainsi que sur l’année précédente. J’avais déjà vu de lui Orgueil et préjugés, Reviens-moi et Anna Karenine – des films qui m’avait convaincu de son style et d’une démarche méritoire – mais qui ne m’avaient pas pour autant pleinement séduit. Et puis il y a eu son épisode de Black Mirror que je n’ai découvert que l’an dernier mais qui m’a séché. Puis dans la foulée il y a eu un excellent épisode de M. Bobine revenant sur son œuvre. Et enfin – ma claque – les heures sombres. Désormais ce gars, je scrute son activité comme jamais. Donc oui, forcément, c’est ma personnalité de l’année. Voir John Cameron Mitchell le talonner serait du coup presque logique. Presque huit ans d’absence et il revient avec ce merveilleux How To Talk To Girls At Parties. L’homme est rare mais précieux. Sa deuxième place s’impose donc. C’est plus pour les troisième places ex-aequo que je me suis risqué à une petite promotion de principe. Même si First Man n’est pas le dernier film qui complète mon podium, il est néanmoins celui qui me/nous prouve – si c’était encore nécessaire – tout le talent de Damian Chazelle. Son film est une incroyable démonstration technique – et j’entends par là une démonstration en termes d’écriture, de mise en scène, de gestion du son et de la musique – et ça me semblait du coup logique de le poser comme l’un des bonhommes de l’année… à côté de son compositeur Justin Hurwitz qui est pour moi une découverte de cette année, et un grand artisan du succès de First Man. Je m’en veux du coup de finir avec si peu à dire concernant Stefano Sollima. Mais en même temps, parvenir à me faire aimer la suite de Sicario, c’est déjà tellement un exploit que ça devrait suffire à vous faire comprendre mon choix.

 

 

 

L’espoir que 2018 a fait naître pour 2019 :

 

 

 

Le bide de

Solo

 

En fouillant bien je ne vois que ça : le bide de ce Star Wars Story. Le principe de ces compléments à la franchise est foireux de bout en bout. Non seulement il s’agit d’explorer le filon jusqu’à écœurement, mais en plus – à combler tous les trous possibles et imaginables – ces films tuent une part du mystère des épisodes antérieurs. Moi je n’en peux plus. Et je n’en pouvais d’autant plus qu’on nous avait annoncé une fournée interminable de ces fameuses Star Wars scories. En même temps pourquoi arrêter puisque les gens continuent à aller les voir ? …Eh bah – bim ! – enfin ça y est : la courbe est en train de prendre du plomb dans l’aile. Après il n’y a rien de vraiment dramatique non plus : 250 millions ont été investis pour un retour de 392 millions. Ce n’est pas non plus un bide intersidéral. Mais bon, c’est beaucoup moins que prévu au point que cette vampiresse de Kathleen Kennedy en vienne à mettre sur la sellette certains épisodes à venir. Ah mais que ce serait bon ! Le temps de la satiété du public pour toutes ces productions copier-coller est peut-être en train de prendre fin ! Mais bon, j’ai l’impression que je me fais des illusions mais bon, j’ai aussi envie de rêver un peu que voulez vous…

 

 

 

 

 

 

 

 

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