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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 21:21

 

« Encoooore ? » Oui, cher lecteur, avec le temps, j’ai appris à lire dans vos pensées. Il faut dire qu’après un article moquant les travers des critiques du Cercle en 10 leçons ; puis juste après deux autres qui sont venus vilipender les élites culturelles de notre société d’une part, et le système de sélection et de récompense des films cannois d’autre part, il était effectivement assez facile de vous imaginer lassé par mon éternelle et répétitive diatribe à l’égard du système. Donc, pour ce coup-ci, promis je ferai court. Mais, je pense que vous allez très rapidement en convenir avec moi : l’occasion qui m’a été donnée de réagir ici était trop belle, trop grosse, trop évidente, pour ne pas la saisir, la cuisiner à ma façon, et vous l’offrir…

 

Alors, que s’est-il donc passé ? Eh bien il se trouve que récemment, j’ai eu l’occasion de lire un article de l’émérite Jean-Michel Frodon (photo ci-contre), critique pour le journal Le Monde et pour Slate ; professeur à Sciences-Po Paris, ancien directeur des Cahiers du cinéma et théoricien du septième art, ayant notamment publié des ouvrages comme L’art du cinéma ou bien encore Il était une fois le cinéma. Avouons-le, un tel CV pose une personne dans un débat. Annoncé comme cela, moi j’ai envie de m'asseoir et de l’écouter religieusement afin d’être illuminé par sa grâce et sa haute philosophie du grand écran. Or, il se trouvait que, dans cet article publié sur Slate le 16 juin 2015, il entendait parler du dernier Pixar : Vice Versa. Et là… Que n’ai-je pas lu… Dès le titre mesdames et messieurs. Jean-Michel Frodon écrit : « Vice-Versa est un tour de force, pas un chef d’œuvre du cinéma », enchainant juste derrière avec cette affirmation : « Le nouveau film d’animation de Pete Docter est un double coup de force, intellectuel et formel. Mais les auteurs de chez Pixar sont des créatifs, pas des cinéastes… » Maintenant vous comprenez mieux pourquoi cet article va être rapide ?

 

 

Double coup de force : imposture intellectuelle et imposture cinéphilique…

 

Bon, je sais que vous venez juste de la lire mais, rien que pour le principe, je vous ressers la sentence de l’ami Jean-Michel, afin que vous vous en imprégniez bien : « Le nouveau film d’animation de Pete Docter est un double coup de force, intellectuel et formel. Mais les auteurs de chez Pixar sont des créatifs, pas des cinéastes… » Je ne sais pas vous, mais moi je viens d’apprendre dans cette phrase que Pete Docter, Brad Bird, Andrew Staunton et consorts ne sont pas des cinéastes. Alors après, je le reconnais, il est vrai que, pour ma part, j’aime adhérer à des définitions claires qui n’impliquent pas de jugements suggestifs. Un cinéaste, chez moi, c’est un gars qui fait du cinéma. Donc Michael Bay est un cinéaste ; Max Pécas est un cinéaste ; même les Dardenne sont à mes yeux des cinéastes ! Je n’aime pas leur cinéma ; je le trouve pauvre ; mais je ne leur renie pas leur nature de cinéaste. Alors après, peut-être que Jean-Michel Frodon s’attache au sens originel du terme, pondu par Louis Delluc, consistant à désigner par  « cinéaste » un réalisateur qui a une vraie démarche d’auteur – d’artiste – sachant s’éloigner du simple « yes man » qui pose sa caméra et qui tourne des films à des fins commerciales. Alors soit – mais là encore – comment affirmer que Pete Docter n’est pas un cinéaste juste après avoir reconnu sa « créativité » ?  Vous la sentez l’imposture ?

 

Le pire dans cet article de Jean-Michel Frodon (que je vous invite à lire par ailleurs), c’est que le théoricien du cinéma n’entend pas parler en mal de Vice-Versa. Il n’y a pas dans son papier une quelconque agressivité, ni aucune envie assumée de dénigrer le dernier film de chez Pixar. Au contraire, on ressent chez lui une envie de pédagogie ; expliquer aux gens ce qu’est le vrai cinéma… Seulement voilà, ses arguments ne tiennent absolument pas la route. En gros, pourquoi l’œuvre de Docter n’est pas une œuvre de cinéaste ? Argument n°1 : « Le coup de force formel consiste en l’établissement d’une esthétique régressive, fondée sur les critères visuels définis par les jouets des tout-petits (créatures à gros nez, gros yeux, membres disproportionnés, traits simplistes, etc.), […] ce qui fait des films Pixar, d’une remarquable inventivité de conception et de narration, des objets visuels d’une grande  laideur ». Bref, si je résume, Frodon dit : « c’est inventif mais c’est moche, donc ce n’est pas un travail de cinéaste. » Moi, je ne sais pas vous, mais ce seul argument pourrait me suffire à arrêter là ma lecture de l’article. Attends bonhomme, c’est ça ton argument n°1 ? Ce n’est pas du cinéma d’auteur parce que tu trouves ça moche ? Sérieux ? Mais ça c’est ton point de vue, pépère ! Il y en a qui trouvent ça beau ! Et ce n’est pas parce que tu es professeur à Sciences Po que tes goûts personnels se transforment soudainement en vérités scientifiques à théoriser ! Non mais merde ! Cet article de Frodon compte dix paragraphes et, le seul argument présent dans les trois premiers c’est « je n’aime pas donc ce n’est pas ». Oui, le raisonnement du gars est aussi trivial que ça ! Théoricien du cinéma ce mec, je tiens à le rappeler… Alors vous allez me dire : « on n’est qu’au tiers de l’article ; d’autres arguments suivent ». Certes. Mais vous allez vite voir qu’en fait, si Frodon disqualifie Pixar du rang des studios à auteur, c’est pour une simple raison : parce qu’il est juste totalement paumé face à leurs films…

 

 

Pauvre Frodon, perdu dans sa terre du milieu…

 

Restent donc sept paragraphes ; très courts ; l’un d’eux ne se limitant d’ailleurs qu’à une phrase. Qu’y est-il dit ? Vous pensiez que Jean-Michel Frodon allait en profiter pour vous y définir ce qu’est à ses yeux un cinéaste ? Vous pensiez qu’il allait prendre le temps de vous y expliquer pourquoi cette conception de la chose nous permet à nous tous de mieux profiter du cinéma ? Eh bah que nenni… En fait ce qui est triste, c’est que bien loin d’être pédagogue, le théoricien va juste se contenter d’énoncer des faits comme s’ils se suffisaient à eux-mêmes pour adhérer à la conclusion de leur auteur. Il dit (c’est l’argument n°2) : « Les talents Pixar restent très éloignés de la véritable créativité cinématographique dont ont été capables les grands auteurs de l’anime japonaise. » Oui, c’est vrai. Pixar et l’anime japonaise c’est différent. C’est peut-être parce que Pixar ce n’est pas un film d’anime japonaise. Maintenant en quoi le fait de s’éloigner des codes japonais d’animation vous éloigne d’une attitude de cinéaste ? Qui a posé les standards de création à la japonaise comme des démarches d’auteurs, alors que les standards de création Pixar eux n’en seraient pas ? Jean-Michel Frodon donne-t-il des explications à ce sujet ? Eh bah non, aucune. Ensuite il ajoute (c’est l’argument n°3) « Les créatifs de Pixar, qu’on prend soin ici de ne pas appeler des cinéastes, connaissent très bien le cinéma et savent user avec dextérité d’effets visuels au service de leurs récits. Mais c’est toujours de manière utilitaire, instrumentale, référentielle. Si leur virtuosité dans l’utilisation des cadres, des angles de prises de vue ou du montage est indéniable, elle ne dépasse jamais le stade de l’illustration du scénario. » Donc là encore – d’accord – je dois prendre ça pour argent comptant : c’est virtuose, mais parce que ça ne dépasse jamais l’illustration du scénario, ce n’est pas du travail de cinéaste. Seulement voilà, moi je pose une question : comment peut-on affirmer d’un côté que la réalisation se contente d’illustrer le scénario et affirmer dans le même article qu’il y a bien « un coup de force formel » (rappelez-vous, le paragraphe 3 cité plus haut) ; coup de force qui repose sur une « esthétique régressive » par laquelle Pete Docter (photo ci-dessus) réalise « un impressionnant tour de force visuel dans le registre de la métaphore visuelle »  (paragraphe 8) ?

 

Alors il y aura sûrement plein d’explications possibles pour sauver ce pauvre Jean-Michel de ce marasme dans lequel il parvient à s’enliser en seulement dix petits paragraphes, mais je pense que, pour le coup, il faut quand même bien le reconnaître : le théoricien du cinéma est ici totalement paumé. Ce film, cet esprit, cette forme de création, le dépassent complètement. Ce n’est pas son monde. Ce n’est pas son univers. Ce n’est pas son trip. Et plutôt que de le reconnaitre ; plutôt que d’avouer qu’un pur acte de création cinématographique le laisse de marbre ; il préfère y aller quand même et s’embourber minablement. A sa décharge, il n’est cependant pas le seul à se ridiculiser ainsi. Son article m’en a tout de suite rappelé un autre, paru seulement quelques mois plus tôt, lui aussi écrit par une sommité du monde de la critique, puisqu’il s’agissait alors de Pascal Mérigeau (photo ci-dessus). Pour le coup, le sujet traité était Interstellar, film qualifié par le multi-lauréat du prix du meilleur livre de cinéma de « philosophie à deux balles ». Là encore, on aurait pu prendre au sérieux le papier du pauvre Pascal si celui-ci n’avait pas trahi son incompétence totale à en parler à travers cette petite phrase lourde de révélation : « La malédiction, si c'en est une, frappe une nouvelle fois ici, qui prend notamment la forme d'un trou noir que les scientifiques préfèrent désigner comme "un ver" (ah bon) ». Quand on lit ça, on est en le droit de répondre à son « Ah bon », un simple « Bah non »… Non Pascal, tu n’as visiblement pas été bien attentif au film que tu as vu, ou bien tout simplement tu n’en as pas compris grand-chose. Un trou noir et un trou de ver, c’est différent. Et oui, un trou de ver, en théorie physique, ça existe. Moi, c’est con, mais j’ai une philosophie toute simple par rapport à ce genre de lacunes. Soit je suis sûr de ce que je raconte et je m’exprime sans ambages au risque d’accepter qu’on me renvoie dans la gueule une de mes éventuelles erreurs ; soit je reconnais mon ignorance et je m’exprime en toute modestie, parce que tout théoricien ou lauréat que je suis, je ne suis après tout qu’un être humain avec ses limites. Mieux encore ! Si vraiment je me sens totalement largué par un sujet ou par un film  – et c’est le cas de Frodon sur Vice-Versa et de Mérigeau sur Interstellar –j’ai aussi le droit de ME TAIRE ! Seulement voilà, c’est là une chose à laquelle ces deux hommes ne se risqueront jamais, et c’est au fond cette démarche là contre laquelle j’entends ici m’opposer…

 

 

Comme dirait Patrice Leconte : « Ridicule… »

 

Ils auraient pu botter en touche, mais non, il a fallu qu’ils préfèrent botter les films qui les dérangeaient en dehors du cinéma. Parce que oui, quand Jean-Michel Frodon dit que Pete Docter n’est pas un cinéaste, c’est au fond ce qu’il fait : il dit que Vice-Versa n’est pas du cinéma. Mais pourquoi donc, ces critiques – pourtant professionnels ! – se livrent-ils régulièrement à cette étrange pratique de l’ostracisme cinématographique ? Parce qu’attention, pour le coup on va bien plus loin que le lynchage. On ne dit pas « c’est de la merde ce film », on en vient carrément à dire « ceci n’est même pas un film ». Dans le cadre de Vice-Versa on a même le droit à une démarche très singulière de la part de Frodon, puisque le gars en vient carrément à dire : « c’est génial, mais ce n’est pas du cinéma ! » Et là on rencontre toute la limite de ce qu’est un critique de cinéma, et encore plus les limites d’un critique de cinéma professionnel. Ces gars sont payés pour donner leur avis. Parce que oui, on me dira ce qu’on voudra : c’est gars ne transmettent pas de vérité absolue sur le cinéma. Ils se contentent juste de donner leur avis. Attention, je ne dis pas que ce soit un mal ou que ce soit inintéressant qu’ils puissent ainsi s’exprimer. Seulement je pense qu’il est important de prendre conscience que ces mecs disposent là d’un véritable privilège d’être payés pour simplement s’exprimer. Or, je pense qu'ils en ont conscience. S’exprimer, tout le monde sait le faire, et on peut le faire gratuitement. Regardez, moi par exemple, je m’exprime sans être payé pour ça, et ce n’est pas pour autant que ma parole ne vaut pas moins que celle d’un autre. Même chose si vous décidez de commenter cet article, vous allez vous exprimer, gratuitement, et votre avis aura un intérêt qui lui est propre, non pas parce qu’il exprime une vérité, une science, mais juste parce qu’il exprime la seule chose qu’on puisse offrir quand il est question d’art : un ressenti, un avis… Et c’est là pour moi que se trouve toute la supercherie de la critique professionnelle. Puisqu’avec l’ère d’Internet n’importe qui peut s’exprimer, disposant de la même tribune qu’un professionnel, sans forcément qu’on paye pour ça, ils prennent peur. Ils se doivent de justifier leur rang. Ainsi ne se prétendent-ils plus simples cinéphiles mais désormais ils se disent théoriciens du cinéma ; scientifiques du septième art, dépositaire de la vérité culturelle. Et en cela, je les trouve bien ridicules…

 

Frodon n’est pas particulièrement sensible à la féérie Pixar ? Merigeau ne s’est jamais intéressé à l’espace de sa vie ? Qu’importe ! Ils s’exprimeront quand même ! Ils doivent avoir un avis sur tout ! Ils connaissent tout ! Ils savent analyser tout ! Ce sont des élites, des sommités culturelles ! Personne ne leur prendra leur place ! Alors on va quand même au combat et on essaye de se raccrocher à ce qu’on peut, cherchant dès que possible à justifier sa suprématie sur la question. En cela, le papier de Frodon est intéressant à lire au regard de mon article sur mes 10 leçons pour être un bon critique ! La leçon n°1 (bannissement du « je ») est appliquée à la lettre. Pas une seule première personne du singulier dans l’article ! Le « on » fait la loi : « on pourrait même dire que c’est un double coup de force » ; « on le sait » ; « on prend le soin ici de ne pas les appeler cinéastes », etc… Idem, la leçon n°2 (recours aux grands classiques) a été scrupuleusement respectée : ici avec Blanche-Neige, film de 1937 quand-même, et aussi avec Youri Norstein (vieux cinéaste d’animation russe, un must de la référence obscure) ! Et je pourrais citer en vrac : l’association forcée qu’il opère avec des vieilles cartes du XVIIIe siècle (oui, il a osé ! Leçon n°10 : check) ; le rattachement nécessaire à une référence populaire, ici Miyazaki (leçon n°8 : check) ; la méfiance exprimée à l’égard de l’expérience novatrice (leçon n°6 : check) ; le rejet de ce qui est trop accessible à la masse  (« Conçue d’emblée à destination d’un très large public », croit-il bon de rappeler… Leçon n°3 : check) ; le tout pour finalement aboutir à un exercice de mauvaise foi argumentaire au fond assez remarquable (leçon n°7 : check dans toute sa splendeur !). Voilà, c’est ça la critique professionnelle. Et pour ceux qui en doutaient, j’espère que cette nouvelle illustration offerte par l’ami Jean-Michel aura suffi pour (enfin) vous en convaincre…

 

 

Conclusion : mais toute cette démonstration pour quoi au final ?

 

Alors après avoir dit tout ça, je me dis que peut-être certains d’entre vous se posent la question du simple « A quoi bon ? » Parce que oui, après tout, que les critiques de presse ne soient pas tous d’égale valeur, que certains aient des travers, qu’on se reconnaisse chez certains plutôt que chez d’autres, ce n’est finalement pas une révélation. En cela, ce n’est pas faux. Je pense que personne n’est (vraiment) dupe de ce jeu là. Malgré tout, je reste persuadé qu’au-delà de ça, il y a quand-même quelque-chose dont on reste tous un peu prisonniers : c’est la considération que l’on porte aux jugements de la critique professionnelle. Qui ne se fit pas à l’avis général de la presse pour aller voir, ou bien pour éviter, un film qui vient de sortir ? Je pense qu’on est bien peu. Or, cet article a pour but de vous faire prendre conscience qu’un encensement général est parfois trompeur et qu’une désapprobation unanime peut aussi l’être tout autant. Les critiques tendance à valoriser les films face auxquels ils se sentent à l’aise ; ceux qui utilisent leurs codes culturels ; qui évoquent les sujets sur lesquels ils sont habitués à disserter et à écrire… De la même manière qu’ils dénigreront plus facilement tout film qui les sort de leurs plates-bandes habituelles, qui les obligent à réfléchir différemment, qui révèlent à quel point ils manquent d'universalisme sur les différents sujets que le cinéma peut traiter. Il y a une part de mauvaise foi dans cet exercice, et je pense qu’elle est bien plus importance que la plupart d’entre nous ne veut bien le reconnaitre.

 

Alors d’accord, mais que faire alors en cas de sortie ? Ne rien lire ? « Lire des critiques amateurs comme tu peux l'être toi-même, ô malicieux Homme-grenouille ? » C’est vrai. On pourrait aussi me reprocher d’être intéressé / aigri dans ce genre de discours.  Pourtant, ce n’est pas vraiment le bilan vers lequel ce type d’article aurait tendance à vouloir vous conduire. Je ne pense pas qu’il ne faille plus rien lire. Sinon comment choisir ses films si ce n’est les voir tous ? Je pense juste qu’il serait quand même temps qu’on prenne davantage de recul à l’égard de la sacrosainte presse. Peut-être certains en ont-ils déjà suffisamment. Mais il n’est pas impossible que d’autres, plus respectueux du prestige des titres sociaux, soient moins armés à ce sujet là. Il y a pourtant un enjeu derrière tout ça : le conformisme. En avançant leur titres de théoriciens, historiens, critiques, directeurs, ces bonshommes cherchent à nous faire croire qu’ils savent mieux que nous alors que la cinéphilie n’a jamais été une question de savoir mais de sentiment. Or, en termes de sentiments, on est tous égaux. Donc laissons un peu à d’autres l’emprise que ces gens veulent avoir sur nous, sur ce qu’on peut aimer ou pas. Reprenons notre liberté, et affranchissons-nous un peu de l’avis de ces gars qui ne sont en fin de compte que de simples humains prisonniers - eux aussi ! - de leurs propres représentations…

 

 

 

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